Métrique en Ligne
Georges RODENBACH
(1855-1898)
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Le Règne Du Silence
1891

LA VIE DES CHAMBRES
▪ I. "Les chambres, qu'on croirait d'inanimés décors,"
▪ II. "Douceur d'associer notre âme à cette vie"
▪ III. "Oui ! C'est doux ! C'est la chambre, un doux port relégué"
▪ IV. "Mon âme, tout ce long et triste après-midi,"
▪ V. "Le miroir est l'amour, l'âme-sœur de la chambre"
▪ VI. "Dans l'angle obscur de la chambre, le piano"
▪ VII. "Les vitrages de tulle en fleur et de guipures"
▪ VIII. "L'obscurité, dans les chambres, le soir, est une"
▪ IX. "Chaque rêve, les soirs de rêve, qu'on formule"
▪ X. "Quand le soir est tombé dans la chambre quiète"
▪ XI. "Les chambres vraiment sont de vieilles gens"
▪ XII. "Dans les chambres, comme ils parlent, les vieux portraits"
▪ XIII. "Quand on rentre chez soi, délivré de la rue,"
▪ XIV. "Dans l'air fraîchi, venant d'où, déclose comment ?"
▪ XV. "Songeur, dans de beaux rêves t'absorbant,"
▪ XVI. "On aura beau s'abstraire en de calmes maisons,"
▪ XVII. "Les chambres, dans le soir, meurent réellement :"
LE CŒUR DE L'EAU
▪ I. "Être le psychologue et l'ausculteur de l'eau,"
▪ II. "Le rêve de l'eau pâle est un cristal uni"
▪ III. "L'eau vivante vraiment et vraiment féminine"
▪ IV. "L'eau froide se compose une allure factice"
▪ V. "Dans le cadre précis du bassin d'eau dormante"
▪ VI. "La voix de l'eau qui passe est triste et mire en elle"
▪ VII. "Le cœur de l'eau pensive est un cœur nostalgique,"
▪ VIII. "Les jets d'eau, tout le jour, disent des élégies ;"
▪ IX. "Tel canal solitaire, ayant bien renoncé,"
▪ X. "Les pièces d'eau, songeant dans les parcs taciturnes,"
▪ XI. "L'eau, pour qui souffre, est une sœur de charité"
▪ XII. "Le long des quais, sous la plaintive mélopée"
▪ XIII. "L'eau triste des canaux s'est désaccoutumée"
▪ XIV. "L'eau triste, certains soirs, demande qu'on la plaigne"
▪ XV. "C'est un aquarium qui montre à nu, le mieux,"
PAYSAGES DE VILLE
▪ I. "Dans l'aurore s'éplore un octobre des pierres."
▪ II. "En de féeriques soirs où l'eau se désagrège,"
▪ III. "Si tristes les vieux quais bordés d'acacias !"
▪ IV. "Dans quelque ville morte, au bord de l'eau, vivote"
▪ V. "En ces villes qu'attriste un chœur de girouettes,"
▪ VI. "Sur l'horizon confus des villes, les fumées"
▪ VII. "Dans les brumes d'hiver, vers noël ou toussaint,"
▪ VIII. "Quelques vieilles cités déclinantes et seules,"
▪ IX. "Les cloches, c'est de la séculaire musique,"
▪ X. "Tel soir fané, telle heure éphémère suscite"
▪ XI. "En des quartiers déserts de couvents et d'hospices,"
▪ XII. "Des femmes vont, le soir, se hâtant vers les laudes,"
▪ XIII. "Quand luit la lune en des clartés irradiantes,"
▪ XIV. "C'est tout là-bas, parmi le nord où tout est mort :"
▪ XV. "Ô ville, toi ma sœur à qui je suis pareil,"
CLOCHES DU DIMANCHE
▪ I. "Dimanche : un pâle ennui d'âme, un désœuvrement"
▪ II. "Le dimanche est toujours tel que dans notre enfance :"
▪ III. "Le dimanche s'allonge en toile monotone"
▪ IV. "La langueur du dimanche et son morose ennui"
▪ V. "Tel dimanche pour moi s'embaume de la voix"
▪ VI. "Douleur d'aller, courbé sous la croix de son art,"
▪ VII. "Le dimanche est le jour où l'on entend les cloches !"
▪ VIII. "Les cloches ? Ah ! Qui donc, quel évêque hypocondre,"
▪ IX. "Dimanche, c'était jour de lentes promenades"
▪ X. "Tristesse ! Je suis seul ; c'est dimanche ; il pleuvine !"
▪ XI. "Les cloches des dolents dimanches sont des gloses"
▪ XII. "Le dimanche est un ciel vide et silencieux"
▪ XIII. "Les cloches dans le ciel ont assez de nuances"
▪ XIV. "Dimanche, après-midi de dimanche, en province"
▪ XV. "Les longs dimanches soir, toutes ces existences"
▪ XVI. "Dans mon âme, sous des guirlandes d'encens bleu,"
▪ XVII. "Douceur parfois d'aller le dimanche à l'église"
▪ XVIII. "L'eau houleuse du port est sans mirage aucun."
AU FIL DE L'ÂME
▪ I. "Ne plus être qu'une âme au cristal aplani"
▪ II. "On dirait d'une ville en l'âme se mirant"
▪ III. "Mon âme a pris la lune heureuse pour exemple."
▪ IV. "Mon âme est dans l'exil, plaintive et détrônée,"
▪ V. "Les rêves : des miroirs où nous nous délayons"
▪ VI. "Les rêves sont les clés pour sortir de nous-même,"
▪ VII. "Rien que des rêves doux et vagues, songeries"
▪ VIII. "Mon âme dans le rêve a trouvé plus de charmes"
▪ IX. "Aux vitres de notre âme apparaissent le soir"
▪ X. "Combien de souvenirs anciens, combien de choses"
▪ XI. "Heures tristes de l'âme : états intermédiaires"
▪ XII. "Heures troubles de l'âme aux multiples échos"
▪ XIII. "Mon âme sent parfois dans le soir équivoque"
▪ XIV. "Le sommeil remédie aux amers nonchaloirs,"
▪ XV. "Les jours sont arrivés où dans l'âme il a plu"
DU SILENCE
▪ I. "Silence : c'est la voix qui se traîne, un peu lasse,"
▪ II. "Douceur du soir ! Douceur de la chambre sans lampe !"
▪ III. "Silence de la chambre assoupie et gagnée"
▪ IV. "Seuls les rideaux, tandis que la chambre est obscure,"
▪ V. "Les miroirs, par les jours abrégés des décembres,"
▪ VI. "Il flotte une musique éteinte en de certaines"
▪ VII. "La chambre avait un air mortuaire et fermé"
▪ VIII. "Dans le silence et dans le soir de la maison"
▪ IX. "Les dimanches : tant de tristesse et tant de cloches !"
▪ X. "Musiques de la rue : accordéons"
▪ XI. "Ah ! Vous êtes mes sœurs, les âmes qui vivez"
▪ XII. "L'hostie est comme un clair de lune dans l'église."
▪ XIII. "Dans l'étang d'un grand cœur quand la douleur s'épanche"
▪ XIV. "Chagrin d'être un sans gloire qui chemine"
▪ XV. "Ô neige, toi la douce endormeuse des bruits"
▪ XVI. "La lune dans le ciel nocturne s'étalait"
▪ XVII. "À l'heure délicate où comme de l'encens"
▪ XVIII. "Des cloches, j'en ai su qui cheminaient sans bruit,"
▪ XIX. "Les cygnes blancs, dans les canaux des villes mortes,"
▪ XX. "Dans l'horizon du soir où le soleil recule"
▪ XXI. "Très défuntes sont les maisons patriciennes"
▪ XXII. "Les canaux somnolents entre les quais de pierre"
▪ XXIII. "Mon rêve s'en retourne en souvenirs tranquilles"
▪ XXIV. "En province, dans la langueur matutinale"
▪ XXV. "La ville est morte, morte, irréparablement !"
▪ ÉPILOGUE. "C'est l'automne, la pluie et la mort de l'année !"
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