Anna de NOAILLES (1876-1933)
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Poèmes de l'Amour
1924
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▪ I. "Ce fut long, difficile et triste" ▪ II. "Comprends que je déraisonne," ▪ III. "Je voudrais bien qu’on départage" ▪ IV. "Quand mon esprit fringant, et pourtant aux abois," ▪ V. "J’ai travesti, pour te complaire," ▪ VI. "Ce que je voudrais ? Je ne sais." ▪ VII. "Que crains-tu ? L’excès ? l’abondance" ▪ VIII. "Pourquoi ce besoin fort et triste" ▪ IX. "Jusqu’où peut-on aimer, poursuivre, détenir ?" ▪ X. "Dans les ténèbres de Vérone" ▪ XI. "Lorsque je souffre trop de ton brillant visage," ▪ XII. "J’ai souffert, lutté ; — bien souvent," ▪ XIII. "Si j’apprenais soudain que, triste, halluciné," ▪ XIV. "Jadis je me sentais unique," ▪ XV. "S’il te plaît de savoir jusqu’où" ▪ XVI. "Les mots que tu me dis ne comptent pas beaucoup," ▪ XVII. "Toujours, à toutes les secondes," ▪ XVIII. "Quand la musique en feu déchaîne ses poèmes," ▪ XIX. "La pluie est cette nuit d’été" ▪ XX. "Je crois que j’ai dû te parler" ▪ XXI. "Si je t’aime avec cet excès," ▪ XXII. "Ah ! j’avais bien raison de craindre" ▪ XXIII. "Je n’attends pas de la Nature" ▪ XXIV. "Je ne t’aime pas pour que ton esprit" ▪ XXV. "Le silence répand son vide ;" ▪ XXVI. "Matin, j’ai tout aimé, et j’ai tout trop aimé ;" ▪ XXVII. "Je possédais tout, mais je t’aime" ▪ XXVIII. "On m’a parlé ce soir des villes savoureuses" ▪ XXIX. "L’automne a lentement mouillé les paysages ;" ▪ XXX. "Ce n’est pas lorsque tu semblais" ▪ XXXI. "L’esprit conquérant souhaitait" ▪ XXXII. "Quand tu me plaisais tant que j’en pouvais mourir," ▪ XXXIII. "Je songe au jardin, et à toi," ▪ XXXIV. "Le temps n’a pas toujours une égale valeur," ▪ XXXV. "Es-tu bon ? Oui, puisque je t’aime" ▪ XXXVI. "Je suis lasse, rien ne m’assiste," ▪ XXXVII. "Le désir triomphal, en son commencement," ▪ XXXVIII. "— Les volets, les rideaux, les portes" ▪ XXXIX. "Si je n’aimais que toi en toi" ▪ XL. "Aimer, c’est de ne mentir plus." ▪ XLI. "Je bénis le sommeil, lui seul peut déformer" ▪ XLII. "Le bonheur d’aimer est si fort," ▪ XLIII. "Faut-il que tu sois juste aussi," ▪ XLIV. "Les mots sans qu’on les craigne ont d’effrayants pouvoirs," ▪ XLV. "Ceux qui, hors du rêve et des transes" ▪ XLVI. "Ce n’est peut-être pas le tribut que réclame" ▪ XLVII. "Puisque je ne puis pas savoir" ▪ XLVIII. "Le courage est ce qui remplace" ▪ XLIX. "On est bon si l’on est tranquille," ▪ L. "Quand l’argentine nuit se répand dans l’espace," ▪ LI. "Si quelque être te plaît, ne lutte pas, aborde" ▪ LII. "Tu ne peux avoir de bonté," ▪ LIII. "C’est l’hiver, le ciel semble un toit" ▪ LIV. "Quand un soudain sommeil a séparé de toi" ▪ LV. "Vis sans efforts et sans débats," ▪ LVI. "Certes tu n’étais pas créé pour moi, cher être," ▪ LVII. "Enfin la première nuit froide !" ▪ LVIII. "J’ai puissamment goûté l’orgueil" ▪ LIX. "Tu sais, je n’étais pas modeste," ▪ LX. "Je ne puis jamais reposer" ▪ LXI. "Je crois à l’âme, si c’est elle" ▪ LXII. "Quand ce soir tu t’endormiras" ▪ LXIII. "Je voyais, aussi nettement" ▪ LXIV. "Ô suave ami périssable," ▪ LXV. "Je voudrais mourir, mais non pas" ▪ LXVI. "Un soir où tu ne parlais pas," ▪ LXVII. "Moi seule je connais ta langoureuse allure," ▪ LXVIII. "Je n’ai besoin, de toi, que toi-même ! sans l’âme," ▪ LXIX. "Si vraiment les mots t’embarrassent," ▪ LXX. "Pareils à l’Océan qui dans sa force trouble" ▪ LXXI. "Il fut un temps où, turbulente," ▪ LXXII. "À présent que j’ai bien connu" ▪ LXXIII. "Nos maux nous ont tués ; si nous vivons encor," ▪ LXXIV. "Peut-être jamais ne saurai-je" ▪ LXXV. "En ce moment tu ne sais pas" ▪ LXXVI. "Combien de fois aurais-je dû" ▪ LXXVII. "Que puis-je te laisser qui t’émeuve et survive" ▪ LXXVIII. "Ai-je imprudemment souhaité" ▪ LXXIX. "Quelque douleur que je ressente" ▪ LXXX. "Demeure craintif, raisonnable," ▪ LXXXI. "Tu n’as aucun tort." ▪ LXXXII. "Enfin je puis ne plus épier le printemps !" ▪ LXXXIII. "Tu vis, — moi je porte le faix" ▪ LXXXIV. "Il n’est pas vrai qu’on soit orgueilleux d’aimer tant," ▪ LXXXV. "Mon enfance, dans mon cœur," ▪ LXXXVI. "Aucun jour je ne me suis dit" ▪ LXXXVII. "Le plus hanté des deux amants" ▪ LXXXVIII. "Les vers que je t’écris ne sont pas d’Orient," ▪ LXXXIX. "Peut-être faut-il accepter," ▪ XC. "Tu es comme tu pouvais être," ▪ XCI. "Tu m’as retiré mon orgueil," ▪ XCII. "Amour, pourquoi toujours mêler ton nom divin" ▪ XCIII. "Crois-moi, ce n’est pas aisément" ▪ XCIV. "Je t’aimais par les yeux, je puis" ▪ XCV. "Je ne fais pas cas de ta gratitude," ▪ XCVI. "L’amour et ses élans pudiques" ▪ XCVII. "Tant aimer ! Non, aucun orgueil" ▪ XCVIII. "En ton absence je ne puis" ▪ XCIX. "Un triste orgue de Barbarie" ▪ C. "À quoi veux-tu songer ? À toi. Songeons à toi." ▪ CI. "Dans les instants où je dors," ▪ CII. "Ce qu’on tolère mal dans un amour extrême" ▪ CIII. "Il est doux d’aimer faiblement," ▪ CIV. "Nous t’avons bien redouté," ▪ CV. "Sauf toi, tous les humains regards" ▪ CVI. "Que m’importe que l’on te juge," ▪ CVII. "Vivre, c’est désirer encor ;" ▪ CVIII. "Ce n’est pas cet excès qui m’enivre et m’accable" ▪ CIX. "Oui, la douceur est toujours feinte" ▪ CX. "Sans doute ma vie est plus morne," ▪ CXI. "Je ne veux pas ta vérité," ▪ CXII. "Lorsque l’on n’aime pas, l’on devine, l’on sait" ▪ CXIII. "Ce n’est pas une tendre chose" ▪ CXIV. "Tu as ta force, j’ai ma ruse ;" ▪ CXV. "Ami parmi tous les amis," ▪ CXVI. "Un jour où je ne pus comprendre" ▪ CXVII. "La bonté, n’étant pas l’excès" ▪ CXVIII. "On ne sait si l’amour ressemble à la prière," ▪ CXIX. "Le bonheur ainsi que l’ennui," ▪ CXX. "L’orgueil est l’ennemi constant" ▪ CXXI. "Certes j’aime ce que je pense" ▪ CXXII. "Je n’ai pas écrit par raison," ▪ CXXIII. "Puisque le cœur même, et le temps," ▪ CXXIV. "Quand je suis ivre de tourment," ▪ CXXV. "Royalement, — peut-être en vain, —" ▪ CXXVI. "Automne pluvieux, mélancolique automne," ▪ CXXVII. "Les cœurs purs et spirituels" ▪ CXXVIII. "Le secret est plus évident" ▪ CXXIX. "Azuré, faible, blessé" ▪ CXXX. "Tu m’as quittée ; adieu, je pense à toi." ▪ CXXXI. "Tu ne peux rien pour moi, puisque je t’aime," ▪ CXXXII. "C’est d’une adresse humble et savante" ▪ CXXXIII. "J’ai, dès l’enfance, avec un œil audacieux," ▪ CXXXIV. "Ne souffre pas ; tu vois, je suis pourtant moi-même," ▪ CXXXV. "Tu m’enchantes, je te supporte ;" ▪ CXXXVI. "Quand je t’ai raconté l’histoire" ▪ CXXXVII. "Je n’aime pas que tu me plaises," ▪ CXXXVIII. "J’ai perdu l’univers puisque tu me suffis," ▪ CXXXIX. "Mon esprit, séduit et plaintif," ▪ CXL. "Si tu rencontrais par moment" ▪ CXLI. "Je me taisais, j’avais fait vœu" ▪ CXLII. "Je ne reconnais pas ta personne présente" ▪ CXLIII. "L’amour, vorace et triste, en son humble folie," ▪ CXLIV. "Je ne veux pas souffrir du doute," ▪ CXLV. "Si même la pudeur des anges" ▪ CXLVI. "Parfois on ne peut pas t’atteindre," ▪ CXLVII. "Tu vis, tu parles, tu possèdes," ▪ CXLVIII. "Parfois, quand j’aperçois mon flamboyant visage," ▪ CXLIX. "L’hiver aux opaques parois" ▪ CL. "Il y a quelque nonchalance," ▪ CLI. "Je suis sûre de ta bonté," ▪ CLII. "Tu me donnes enfin la paix" ▪ CLIII. "Il faudra bien pourtant que le jour vienne, un jour," ▪ CLIV. "Sans regrets, crois-moi, sans effroi," ▪ CLV. "Tout le ciel d’été me renvoie" ▪ CLVI. "Bien peu de cœurs sont désirants," ▪ CLVII. "Je ne croyais pas trouver là" ▪ CLVIII. "Parce que dès l’enfance et d’instinct tu fus triste," ▪ CLIX. "Fais ce que tu veux, désormais." ▪ CLX. "Que puis-je te donner qui te rende paisible ?" ▪ CLXI. "Je croyais que l’amour c’était toi seul. J’entends" ▪ CLXII. "Moi-même j’ai pensé parfois" ▪ CLXIII. "J’ai vraiment vécu des jours tels," ▪ CLXIV. "Meurt-on d’aimer ? On peut le croire," ▪ CLXV. "En vain la peur d’un joug tendre et fatal" ▪ CLXVI. "Impérieux mais indolent," ▪ CLXVII. "Le désir accable et tourmente," ▪ CLXVIII. "Je ne voudrais qu’un changement" ▪ CLXIX. "J’aime d’un amour clandestin" ▪ CLXX. "Tout ce que nous aimons est déjà sous la terre," ▪ CLXXI. "Je ne puis comparer mon mal" ▪ CLXXII. "Lorsque tu ne seras, dans quelque humble retraite," ▪ CLXXIII. "Peut-être que ton corps charmant, qui me tourmente" ▪ CLXXIV. "Le hasard et les jours passent d’un pied rapide," ▪ CLXXV. "Rien ; l’univers n’est rien. Nulle énigme pour l’homme"
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