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Jean MORÉAS
(1856-1910)
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LES STANCES
1899

LE PREMIER LIVRE DES STANCES
▪ I. "Le grain de blé nourrit et l’homme et les corbeaux,"
▪ II. "Mélancolique mer que je ne connais pas,"
▪ III. "Eh quoi ! peut-être aussi c’était mon naturel :"
▪ IV. "Je songe à ce village assis au bord des bois,"
▪ V. "Tu crains de confesser tes imperfections ;"
▪ VI. "Tantôt semblable à l’onde et tantôt monstre ou tel"
▪ VII. "Ô mon esprit en feu, que vous me décevez !"
▪ VIII. "Les roses que j’aimais s’effeuillent chaque jour ;"
▪ IX. "Calliope, Érato, filles de Jupiter,"
▪ X. "J’ai choisi cette rose au fond d’un vieux panier"
▪ XI. "Ne dites pas : la vie est un joyeux festin ;"
▪ XII. "Les morts m’écoutent seuls, j’habite les tombeaux ;"
▪ XIII. "Rompant soudain le deuil de ces jours pluvieux,"
▪ XIV. "Ce que ma fantaisie a ce soir entrepris"
▪ XV. "Paris, je te ressemble : un instant le soleil"
▪ XVI. "Je songe aux ciels marins, à leurs couchants si doux,"
▪ XVII. "Adieu, la vapeur siffle, on active le feu ;"
LE DEUXIÈME LIVRE DES STANCES
▪ I. "Au temps de ma jeunesse, harmonieuse Lyre,"
▪ II. "Il est doux d’écouter le roseau qui soupire"
▪ III. "Toi qui prends en pitié le deuil de la Nature"
▪ IV. "Je viens de mal parler de toi, rose superbe !"
▪ V. "Ce n’est pas vers l’azur que mon esprit s’envole :"
▪ VI. "Chênes mystérieux, forêt de la Grésigne,"
▪ VII. "Quand pourrai-je, quittant tous les soins inutiles"
▪ VIII. "Les branches en arceaux quand le printemps va naître,"
▪ IX. "Ô ciel aérien inondé de lumière,"
▪ X. "Céphise, fier torrent, j’ai l’âme encore heureuse"
▪ XI. "De ce tardif avril, rameaux, verte lumière,"
▪ XII. "Avril sourit, déjà plus douces me retiennent"
▪ XIII. "Donc, vous allez fleurir encor, charmants parterres !"
▪ XIV. "Palinure au grand cœur, le pilote d’Énée,"
▪ XV. "Esprit astucieux, adorable puissance,"
▪ XVI. "Eau printanière, pluie harmonieuse et douce"
▪ XVII. "Lierre, que tu revêts de grâce bucolique"
▪ XVIII. "Nuages qu’un beau jour à présent environne,"
▪ XIX. "Beaux présents que la Muse, hélas ! m’accorde encore,"
▪ XX. "Muse, comment sais-tu de ces heures sinistres"
▪ XXI. "Ô ma lyre, cessons de nous couvrir de cendre"
LE TROISIÈME LIVRE DES STANCES
▪ I. "Été, tous les plaisirs que ta saison m’apporte"
▪ II. "Je songe, chaque fois que le dégoût m’accable"
▪ III. "Me voici seul enfin, tel que je devais l’être :"
▪ IV. "L’éclair illuminait la nuit de ses beaux feux,"
▪ V. "Je vous revois toujours, immobiles cyprès,"
▪ VI. "Relève-toi, mon âme, et redeviens la cible"
▪ VII. "Qu’importe à la rose superbe"
▪ VIII. "Ah, fuyez à présent, malheureuses pensées,"
▪ IX. "Grands bois, je vous verrai brillants sous un ciel d’ambre,"
▪ X. "Belle lune d’argent, j’aime à te voir briller"
▪ XI. "Dans le jeune et frais cimetière"
▪ XII. "Ô toi qui sur mes jours de tristesse et d’épreuve"
▪ XIII. "Je me compare aux morts, à la source tarie,"
▪ XIV. "Sur la plaine sans fin, dans la brise et le vent,"
LE QUATRIÈME LIVRE DES STANCES
▪ I. "Le coq chante là-bas ; un faible jour tranquille"
▪ II. "Tu me la dois enfin, cette faveur, ô Parque,"
▪ III. "Hymette, mont sacré, divinité vivante,"
▪ IV. "Sunium, Sunium, sublime promontoire"
▪ V. "Roses, en bracelet autour du tronc de l’arbre,"
▪ VI. "En dépit de mes maux, de la nuit de mon âme,"
▪ VII. "Compagne de l’éther, indolente fumée,"
▪ VIII. "Tu souffres tous les maux et tu ne fais que rire"
▪ IX. "Coupez le myrte blanc aux bocages d’Athènes,"
▪ X. "Ô monts justement fiers de vos pentes arides,"
▪ XI. "En cet après-midi si lourd — toujours j’y pense ! —"
▪ XII. "Moi qui porte Apollon au bout de mes dix doigts"
▪ XIII. "Je te sens sur mes yeux, lune, lune brillante"
▪ XIV. "Lorsque le pâle jour fuit avec ses mensonges,"
▪ XV. "Que je suis las de toi, Paris, et de l’automne !"
▪ XVI. "J’écoute sur ma lèvre, ô voix cyrénéenne,"
▪ XVII. "La coupe de douleur où je me désaltère,"
LE CINQUIÈME LIVRE DES STANCES
▪ I. "Le trésor du verger et le jardin en fête,"
▪ II. "Dans le ciel est dressé le chêne séculaire ;"
▪ III. "Pendant que l’homme court à sa tâche servile,"
▪ IV. "Encor sur le pavé sonne mon pas nocturne ;"
▪ V. "Lieux où mes lentes nuits aiment à s’écouler,"
▪ VI. "Me faudra-t-il l’horreur de l’écume et du vent,"
▪ VII. "Pendant que je médite, agitant les pensées"
▪ VIII. "Belle, vivant tes jours filés par ton destin,"
▪ IX. "Je ne regrette rien, ni des lauriers superbes"
▪ X. "Puisqu’ainsi je m’emporte au-dessus de la tourbe"
▪ XI. "Bien qu’ainsi tu te couronnes"
▪ XII. "Quand je viendrai m’asseoir dans le vent, dans la nuit,"
LE SIXIÈME LIVRE DES STANCES
▪ I. "Belle source, je veux me rappeler sans cesse"
▪ II. "Solitaire et pensif j’irai sur les chemins,"
▪ III. "Aux rayons du couchant, le long de cette ornière,"
▪ IV. "La lune sur le sol découpe la figure"
▪ V. "Je vous entends glisser avec un secret bruit"
▪ VI. "Au milieu du jardin la fleur que je désire"
▪ VII. "Ce canal qu’à cette heure une aube faible glace,"
▪ VIII. "L’insidieuse nuit m’a grisé trop longtemps !"
▪ IX. "L’aube qui doucement se lève sur la ville"
▪ X. "Va-t-on songer à l’Automne,"
▪ XI. "Quand reviendra l’automne avec les feuilles mortes"
▪ XII. "Hélas ! cœur trop humain, homme de peu de foi,"
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