| AVEU DANS LE SILENCE |
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Dans l’orage secret, dans le désordre extrême |
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Je n’ose m’avouer à moi-même que j’aime ! |
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Cela m’est trop cruel, trop terrible… Mais j’aime ! |
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— Pourquoi je l’aime ainsi ? L’éclat de ses cheveux… |
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Sa bouche… Son regard !… Ce qu’elle veut, je veux. |
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Je ne vis que de la clarté de ses cheveux… |
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Et je ne vis que du rayon de ce sourire |
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Qui m’attendrit, et que j’appelle et je désire… |
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Ô miracle de ce miraculeux sourire !… |
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Sa robe a des plis doux qui chantent… Et ses yeux |
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Gris-verts ont un regard presque… miraculeux… |
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J’adore ses cheveux et son front et ses yeux… |
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Elle ne saura point, jamais, combien je l’aime |
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Cependant ! ― Car jamais ma jalousie extrême |
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Ne lui laissera voir, jamais, combien je l’aime ! |
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