REFRAIN LASSÉ |
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Des parfums de cytise ont amolli la brise |
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Et l’on s’attriste, errant sous le ciel transparent… |
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Le soleil agonise… Et voici l’heure exquise… |
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Dans le soir odorant, l’on s’attarde en pleurant… |
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Tu reviens, frêle et rousse, ô ma belle ! ô ma douce !… |
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Comme en rêve, je vois tes yeux lointains et froids, |
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Telle une eau sans secousse où le regret s’émousse… |
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Sous leur regard, je crois revivre l’autrefois. |
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O chère ombre ! moi-même ai brisé mon poème… |
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Je ne dois plus te voir, dans le calme du soir… |
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Regarde mon front blême et sens combien je t’aime… |
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L’ombre, doux voile noir, couvre mon désespoir… |
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Un rose inexprimable a fleuri sur le sable, |
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Et tandis qu’alentour se fane le beau jour |
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Je pleurerai, semblable à ceux que l’heure accable : |
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« Seul n’a point de retour l’impatient amour… » |
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