AURORE SUR LA MER |
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Je te méprise enfin, souffrance passagère ! |
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J’ai relevé le front. J’ai fini de pleurer. |
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Mon âme est affranchie, et ta forme légère |
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Dans les nuits sans repos ne vient plus l’effleurer. |
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Aujourd’hui je souris à l’Amour qui me blesse. |
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Ô vent des vastes mers, qui, sans parfum de fleurs, |
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D’une âcre odeur de sel ranimes ma faiblesse, |
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Ô vent du large ! emporte à jamais les douleurs ! |
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Emporte les douleurs au loin, d’un grand coup d’aile, |
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Afin que le bonheur éclate, triomphal, |
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Dans nos cœurs où l’orgueil divin se renouvelle, |
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Tournés vers le soleil, les chants et l’idéal ! |
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