NAÏADE MODERNE |
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Les remous de la mer miroitaient dans ta robe. |
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Ton corps semblait le flot traître qui se dérobe. |
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Tu m’attirais vers toi comme l’abîme et l’eau ; |
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Tes souples mains avaient le charme du réseau, |
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Et tes vagues cheveux flottaient sur ta poitrine, |
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Fluides et subtils comme l’algue marine. |
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Cet attrait décevant qui pare le danger |
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Rendait encor plus doux ton sourire léger ; |
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Ton front me rappelait les profondeurs sereines, |
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Et tes yeux me chantaient la chanson des sirènes. |
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