LUCIEN LÉTINOIS |
I |
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Mon fils est mort. J’adore, ô mon Dieu, votre loi. |
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Je vous offre les pleurs d’un cœur presque parjure ; |
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Vous châtiez bien fort et parferez la foi |
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Qu’alanguissait l’amour pour une créature. |
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Vous châtiez bien fort. Mon fils est mort, hélas ! |
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Vous me l’aviez donné, voici que votre droite |
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Me le reprend à l’heure où mes pauvres pieds las |
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Réclamaient ce cher guide en cette route étroite. |
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Vous me l’aviez donné, vous me le reprenez : |
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Gloire à vous ! J’oubliais beaucoup trop votre gloire |
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Dans la langueur d’aimer mieux les trésors donnés |
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Que le Munificent de toute cette histoire. |
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Vous me l’aviez donné, je vous le rends très pur, |
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Tout pétri de vertu, d’amour et de simplesse. |
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C’est pourquoi, pardonnez, Terrible, à celui sur |
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Le cœur de qui, Dieu fort, sévit cette faiblesse. |
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Et laissez-moi pleurer et faites-moi bénir |
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L’élu dont vous voudrez certes que la prière |
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Rapproche un peu l’instant si bon de revenir |
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A lui dans Vous, Jésus, après ma mort dernière. |
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