JADIS |
A LA MANIÈRE DE PLUSIEURS |
VI |
LE POÈTE ET LA MUSE |
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La chambre, as-tu gardé leurs spectres ridicules, |
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O pleine de jour sale et de bruits d’araignées ? |
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La chambre, as-tu gardé leurs formes désignées |
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Par ces crasses au mur et par quelles virgules ? |
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Ah fi ! Pourtant, chambre en garni qui te recules |
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En ce sec jeu d’optique aux mines renfrognées |
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Du souvenir de trop de choses destinées, |
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Comme ils ont donc regret aux nuits, aux nuits d’Hercules ? |
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Qu’on l’entende comme on voudra, ce n’est pas ça : |
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Vous ne comprenez rien aux choses, bonnes gens. |
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Je vous dis que ce n’est pas ce que l’on pensa. |
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Seule, ô chambre qui fuis en cônes affligeants, |
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Seule, tu sais ! mais sans doute combien de nuits |
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De noce auront dévirginé leurs nuits depuis ! |
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