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– Seigneur, c'est trop ? Vraiment je n'ose. Aimer qui ? Vous ? |
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Oh ! non ! Je tremble et n’ose. Oh ! vous aimer je n’ose, |
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Je ne veux pas ! Je suis indigne. Vous, la Rose |
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Immense des purs vents de l’Amour, ô Vous, tous |
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Les cœurs des saints, ô vous qui fûtes le Jaloux |
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D’Israël, Vous, la chaste abeille qui se pose |
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Sur la seule fleur d’une innocence mi-close, |
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Quoi, moi, moi, pouvoir Vous aimer. Êtes-vous fous |
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Père, Fils, Esprit ? Moi, ce pécheur-ci, ce lâche, |
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Ce superbe, qui fait le mal comme sa tâche |
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Et n’a dans tous ses sens, odorat, toucher, goût, |
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Vue, ouïe, et dans tout son être – hélas ! dans tout |
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Son espoir et dans tout son remords que l’extase |
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D’une caresse où le seul vieil Adam s’embrase ? |
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