ASSOMPTION |
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Aujourd'hui c'est ma fête et j'ai droit à des fleurs |
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(Sous mon autre prénom je n'ai droit qu'à mes pleurs), |
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Car sachez-le bien tous, je m'appelle Marie, |
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Et sous le nom puissant d'une mère chérie |
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Je me sens protégé du mal et du péché |
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Qui m'avaient investi grâce au bien négligé. |
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Je me sais à l'abri d'un monde que j'abhorre |
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Et dont je ne saurais me séparer encore ; |
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Je me crois défendu contre tout choc et heurt |
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Par ce nom qui s'en vient prier lorsque l'on meurt. |
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En ce jour merveilleux de triomphe et de gloire, |
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Il me semble que j'ai ma part de la victoire. |
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Ô ma femme, entrons donc joyeux, c'est notre droit, |
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Dans le bonheur heureux… et le devoir qu'on doit. |
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