Métrique en Ligne
VER_25/VER211
Paul VERLAINE
RELIQUAT DE "CELLULAIREMENT" ET POÈMES CONTEMPORAINS DE "SAGESSE"
1873-1878
[VIEUX COPPÉE]
Les écrevisses ont mangé mon cœur qui saigne, 12
Et me voici logé maintenant à l'enseigne 12
De ceux dont Carjat dit « C'était un beau talent, 12
Mais pas de caractère », et je vais, bras ballants, 12
5 Sans limite et sans but, ainsi qu'un fiacre à l'heure, 12
Pâle, à jeun, et trouvé trop con… par Gill qui pleure. 12
« Mourir, — dormir ! » a dit Shakspeare ; si ce n'est 12
Que ça, je cours vers la forêt que l'on connaît, 12
Et puisque c'est fictif, j'y vais prendre à mon aise 12
10 Ton beau poëte blond, faune barbizonnaise ! 12
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