XXXVI |
PUERO DEBETUR REVERENTIA |
Moi si j’avais vingt fils, ils auraient vingt chevaux ! |
ÉMILE DESCHAMPS.
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MOI, si j’avais vingt fils, ils auraient vingt chevaux |
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Et fuiraient au galop le Pédant et l’École, |
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Infâmes pour lesquels cette gueuse raccole |
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En ce pays conquis tous les petits cerveaux. |
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La Truande ! qui veut pour ses sales travaux, |
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Blasphème, puis péché, séduire, comme on vole, |
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L’enfant, le mien, le vôtre, ô la sinistre folle ! |
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L’enfant, tout votre orgueil et tout ce que je vaux ! |
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Et si j’avais cent fils, ils auraient cent chevaux |
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Pour vite déserter le Sergent et l’Armée |
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Que ces brigands nous ont créée, et ces drapeaux, |
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Les faquins ! qui mettraient la France, notre aimée, |
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Aux mains du plus offrant, après en avoir fait |
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La chose impure, faible et sale que l’on sait. |
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