Métrique en Ligne
VER_15/VER429
Paul VERLAINE
DÉDICACES
1890
XXXVIII
A MES AMIS DE LA-BAS
GENS de la paisible Hollande 8
Qu’un instant ma voix vint troubler 8
Sans trop, j’espère, d’ire grande 8
De votre part, voulant parler 8
5 A vos esprits que la nature 8
Fit calmes pour mieux y mêler 8
L’enthousiasme et la foi pure 8
Et l’idéal fou de réel 8
Et la raisonl'idéal et l’aventure 8
10 De sorte équitable, – ô le ciel 8
Non plus brumeux, mais de par l’ombre 8
Même, et l’éclat essentiel, 8
O le ciel aux teintes sans nombre 8
Qu’opalisent l’ombre et l’éclat 8
15 De votre art clair ensemble et sombre, 8
Ciel dont il fallait que parlât 8
La gratitude encor des races.Aussi ce vieux siècle au-then-tique, 8
Et dont il fallait que perlât 8
Cette douceur vraiment mystique 8
20 Et crue aussi vraiment qui rend 8
Rêveuse notre âpre critique, 8
O votre ciel, fils de Rembrandt ! 8
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