LES ARABESQUES |
« Hélas ! qui pourra dire à la fleur desséchée
« Où le vent, d'un coup d'aile, a ravi son parfum ?… »
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J'ai laissé mon cœur en des mains d'Enfant, |
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En des mains d'Enfant à la pâle chair |
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Où les veines font des dessins bleu clair. |
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J'ai laissé mon cœur en des mains d'Enfant. |
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J'ai laissé mon cœur en des yeux de Femme, |
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En des yeux changeants, que le Rêve nue, |
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Changeants, et profonds d’une ombre inconnue. |
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J'ai laissé mon cœur en des yeux de Femme. |
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En un rire amer j'ai laissé mon cœur, |
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En un rire d'or où luisaient les dents, |
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En un rire rose aux rythmes ardents, |
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En un rire amer j'ai laissé mon cœur. |
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