Métrique en Ligne
ROL_1/ROL35
Maurice ROLLINAT
Dans Les Brandes
Poèmes Et Rondels
1877
LA MORT DU COCHON
Moi, qui l'avais vu si petit, 8
Je fus tout chagrin de sa perte, 8
Et cette pauvre masse inerte 8
Ne m'inspira nul appétit. 8
5 Lorsque chacun se divertit 8
Et festoya dans l'herbe verte, 8
Moi, qui l'avais vu si petit, 8
Je fus tout chagrin de sa perte. 8
Mais la porchère compatit 8
10 A son sort, dans la cour déserte, 8
Car, en voyant sa bête ouverte, 8
Ce sanglot de son cœur sortit : 8
« Moi qui l'avais vu si petit ! » 8
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