TROISIÈME PARTIE |
NOUS AUTRES GUEUX |
NOS GLOIRES |
VII |
SONNET ORGUEILLEUX |
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De son propre malheur l’homme est toujours complice. |
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La vie est un combat, et parmi ces essaims |
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De soldats, de bandits, de traîtres, d’assassins, |
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Tant pis pour qui va nu ! Que le sort s’accomplisse ! |
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Il faut se cuirasser, et que toute arme glisse |
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Sur le fer qu’on se plaque à même les deux seins. |
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Chacun doit se forger sa cuirasse, et les saints, |
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Comme ils n’ont pas d’acier, se bardent d’un cilice. |
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Moi, pour mieux tenir tête à tous coupe-jarrets, |
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J’endosse le cilice et la cuirasse après, |
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Et je mets au défi, mort-Dieu ! qu’on m’assassine. |
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Ma cuirasse est de pur orgueil, et sans un trou. |
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Les crins de mon cilice ont pris en moi racine. |
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Vous qui voulez percer mon cœur, cherchez par où ! |
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