| POÉSIES DIVERSES |
| (1873-1913) |
| DIZAIN |
(Sérieux, celui-là ! pour faire oublier
affreuses plaisanteries réalistes) |
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La Province ! Eh bien ! oui, poète, qu'en dis-tu ? |
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T'y voilà. Ton Paris, était-ce rebattu, |
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Avoue ? Était-ce vieux, hein ? Et , s'il faut tout dire, |
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T u riais d'y pleurer, et tu souffrais d'y rire ! |
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Comme tu vas dormir ! Comme tu vas veiller, |
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Sagement ! Et qui sait ? peut-être aussi prier ! |
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Car la province au fond est conseillère et sainte, |
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Car elle garde, aux champs où ton enfance est peinte, |
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La tombe de ta mère et la voix de ta sœur ! |
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Pour rallumer un peu ton cœur. Ton cœur, ton cœur ! |
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