31 OCTOBRE 1870 |
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PENDANT toute la nuit on est sur le qui-vive. |
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Il pleut à flots. Enfin, le jour tardif arrive ; |
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Le ciel s'est découvert : le soleil du matin |
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Sur les sillons mouillés jette un rayon chagrin. |
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Devant nous Blancmesnil, et puis la plaine immense. |
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Soudain la canonnade éclate, vive, intense. |
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Par de nombreux canons puissamment appuyés, |
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Les régiments prussiens s‘avancent, déployés |
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En tirailleurs devant le Bourget, qu’ils menacent. |
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Derrière, en rangs serrés, les réserves se massent. |
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Ils s’approchent. Eh bien ! on va les recevoir ! |
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Courage ! les Français seront vainqueurs ce soir ! |
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Le Bourget est repris : la Prusse est triomphante… |
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O rage ! trois canons ! Ils en avaient cinquante ! |
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