Métrique en Ligne
NOA_2/NOA191
Anna de NOAILLES
Poèmes de l'Amour
1924
LXIII
Je voyais, aussi nettement 8
Qu’on voit la rose en fraîche toile, 8
S’épanouir au firmament 8
La pulpe altière des étoiles. 8
5 Je rêvais. Par les jours trop chauds, 8
Quand l’heure du soir songe et stagne, 8
Une rue, un mur blanc de chaux, 8
Me restituaient les Espagnes. 8
Auprès d’un verger de Passy, 8
10 Quand la nuit met sa molle roche 8
Sur tout l’espace dessaisi, 8
J’entendais, au lointain, des cloches 8
Éparpiller leur lent souci… 8
L’univers logeait dans mon cœur, 8
15 Lorsque tu vins comme un voleur… 8
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