IV |
LES TOMBEAUX |
JE NE VEUX PAS SAVOIR S'IL FAIT CLAIR… |
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Je ne veux pas savoir s'il fait clair, s'il fait triste, |
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Si le printemps, exact, va reverdir encor, |
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Si l'orgueilleux soleil jette son cerceau d'or |
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Sur les chemins légers de la bleuâtre piste, |
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Ni si le vif matin a son joyeux ressort, |
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Et le soir ses couleurs de lin et d'améthyste, |
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Je sais que pour les morts plus aucun temps n'existe : |
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Je suis jalouse pour les morts. |
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