CHANSONS À METTRE EN MUSIQUE |
ET FRAGMENTS |
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Quand je t'aimais, pour toi j'aurais donné ma vie, |
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Mais c'est toi, de t'aimer, toi qui m'ôtas l'envie. |
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A tes pièges d'un jour on ne me prendra plus ; |
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Tes ris sont maintenant et tes pleurs superflus. |
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Ainsi, lorsqu'à l'enfant la vieille salle obscure |
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Fait peur, il va tout nu décrocher quelque armure ; |
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Il s'enferme, il revient tout palpitant d'effroi |
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Dans sa chambre bien chaude et dans son lit bien froid. |
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Et puis, lorsqu'au matin le jour vient à paraître, |
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Il trouve son fantôme aux plis de sa fenêtre, |
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Voit son arme inutile, il rit et, triomphant, |
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S'écrie : « Oh ! que j'ai peur ! oh ! que je suis enfant ! » |
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