LE PREMIER LIVRE DES STANCES |
XIV |
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Ce que ma fantaisie a ce soir entrepris |
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Ressemble à quelque essaim aux vibrantes antennes. |
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Bien que la lune manque à ce ciel de Paris, |
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La merveille du monde après celui d’Athènes, |
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Muse, que sur mon front tu te viennes pencher |
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En me montrant tes yeux qui sont mon plus doux charme |
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Je saisirai la lyre à l’instar de l’archer |
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Qui marche sur les morts tout en bandant son arme. |
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