LE PREMIER LIVRE DES STANCES |
XIII |
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Rompant soudain le deuil de ces jours pluvieux, |
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Sur les grands marronniers qui perdent leur couronne, |
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Sur l’eau, sur le tardif parterre et dans mes yeux |
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Tu verses ta douceur, pâle soleil d’automne. |
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Soleil, que nous veux-tu ? Laisse tomber la fleur ! |
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Que la feuille pourrisse et que le vent l’emporte ! |
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Laisse l’eau s’assombrir, laisse-moi ma douleur |
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Qui nourrit ma pensée et me fait l’âme forte. |
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