LE PREMIER LIVRE DES STANCES |
VII |
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Ô mon esprit en feu, que vous me décevez ! |
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Comment de pauvres yeux sauraient-ils vous atteindre ? |
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J’ai vu ces sables blancs et ces rochers crevés, |
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Retraite désirée : ils ne sont point à peindre. |
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Mais qu’il se trouve ailleurs un ciel aérien |
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Où des caps sourcilleux lèvent un front superbe, |
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Quoi ! mon esprit, pour vous le plus rare n’est rien : |
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C’est la même beauté que vous mangez en herbe. |
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