LE PREMIER LIVRE DES STANCES |
V |
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Tu crains de confesser tes imperfections ; |
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Tu pleures, pauvre sot, sur ta force perdue. |
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Je veux dix fois le jour haïr mes actions |
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En couronnant de fleurs ma tête entrechenue. |
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Muse, pour tes vrais fils aujourd’hui c’est demain ! |
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Mais si leur cœur descend au niveau de la foule, |
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Ce bon vin plein d’ardeur qu’ils buvaient dans ta main |
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Tourne comme du lait et comme une eau s’écoule. |
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