DIZAINS ET HUITAINS |
LE CHOIX DU PLUS TENDRE |
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Trois pastoureaux se racontaient leurs goûts |
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Sur le baiser. Lubin, d'un ton folâtre : |
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« Pour moi, la bouche est ce que j'idolâtre ; |
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C'est du baiser le trône le plus doux, |
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J'en fais l'aveu. — Sein de rose et d'albâtre, |
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Disait Myrtil, a pour moi plus d'appas. |
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— Moi, j'aime mieux, dit à son tour Lycas, |
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» Simple baiser sur la main que j'adore ; |
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Car c'est, hélas ! de tous ceux que j'implore, |
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Le seul qu'Églé ne me refuse pas. |
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