| AVANT LA COMMUNE |
| NOX |
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Les plus petites |
4 |
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Des humbles fleurs, |
4 |
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Les marguerites, |
4 |
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Cachent des pleurs. |
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Vent du soir, que fais-tu de l’humble marguerite ? |
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Mer, que fais-tu des flots ? Ciel, du nuage ardent ? |
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Oh ! le rêve est bien grand et l’âme est bien petite, |
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Noir destin, qu’en fais-tu de mon rêve géant ? |
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Lumière, que fais-tu de l’ombre taciturne ? |
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Et toi qui, de si loin, l’appelle près de toi ? |
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Ô flamme, que fais-tu du papillon nocturne ? |
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Songe mystérieux, que feras-tu de moi ? |
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| . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . |
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Où va le rameau vert, où va la feuille sèche, |
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Âmes, souffles, parfums, où vous en allez-vous ? |
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| . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . |
| 15 |
Voici le loup hurlant, dans les murs, par la brèche, |
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Mais l’astre est rayonnant dans l’azur pur et doux. |
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1865.
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