LAURIERS ET FEUILLES D'ÉRABLE |
1912-1922 |
IV. LES IMAGES DU PAYS. |
ÉPILOGUE |
|
J’ai versé tout le sang de mon cœur dans mes vers. |
12 |
|
Ma fatigue a laissé souvent la page blanche. |
12 |
|
Ma vie intérieure en poèmes s’épanche |
12 |
|
Aux rythmes variés des sentiments divers. |
12 |
|
5 |
Sur ma profonde nuit mes yeux se sont ouverts ; |
12 |
|
J’ai dit ce que j’ai vu d’une voix simple et franche. |
12 |
|
Si j’ai menti d’un mot douteux, je le retranche : |
12 |
|
J’errais en des sentiers de ténèbres couverts. |
12 |
|
|
Et maintenant, Seigneur, de ces heures passées |
12 |
10 |
À traduire mon âme en strophes cadencées, |
12 |
|
Me tiendrez-vous rigueur au jour du Jugement ? |
12 |
|
|
Ai-je perdu le temps précieux de la vie ? |
12 |
|
Si je n’ai jamais su vous chanter autrement, |
12 |
|
Votre gloire n’a-t-elle été par moi servie ? |
12 |
|