LAURIERS ET FEUILLES D'ÉRABLE |
1912-1922 |
IV. LES IMAGES DU PAYS. |
GRISAILLE |
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Comme ton doux visage est triste, ô mon pays, |
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Pour celui qui t’a vu de ses yeux éblouis ! |
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Ce gris, oh ! tout ce gris massé sur la montagne, |
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Qu’une petite pluie imprécise accompagne… |
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Qu’est-il donc dans ton air qui pèse sur le cœur ? |
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Serait-ce le regret du soleil, ton vainqueur, |
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Sous lequel tu penchais le calice des roses |
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Pour saluer sa gloire et ses apothéoses ? |
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Les sourires sont morts, les rayons sont éteints. |
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Quelque chose gémit dans la voix des marins… |
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Peut-être que le vent, en dissipant tes voiles, |
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Ce soir, nous montrera des pleurs dans les étoiles ! |
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