| LAURIERS ET FEUILLES D'ÉRABLE |
| 1912-1922 |
| II. FLEURS DE LYS. |
| L’APPEL |
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Jours heureux où Jésus, suivi de ses apôtres, |
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Parcourait les pays merveilleux d’Orient, |
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Imposant les deux mains, guérissant et priant, |
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Et prêchant : « Aimez-vous, frères, les uns les autres ! » |
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Que ces temps de miracle, hélas ! sont loin des nôtres ! |
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Pourtant, comme ils sont doux à l’âme du croyant !… |
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Mais, tu n’y penses plus, ô monde défaillant, |
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Pendant que dans la boue et le sang tu te vautres ! |
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Relève ton front triste et regarde les cieux : |
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N’y vois-tu pas un signe apparaître à tes yeux : |
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La sainte Croix du Christ, qui sauve et glorifie ? |
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N’entends-tu pas l’appel divin descendre à toi ? |
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« Vous qui tremblez, venez, que je vous pacifie ; |
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« Vous qui pleurez, vous qui souffrez, venez à moi !… » |
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