LAURIERS ET FEUILLES D'ÉRABLE |
1912-1922 |
I |
LAURIERS |
JOFFRE |
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« Nous vaincrons ; patience », a dit Joffre. Et c’est tout. |
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Ce général n’est pas beau parleur ; donc, il pense. |
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Des grands éclats de voix sa force le dispense, |
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Mais quand il dicte : « Allons ! » les soldats sont debout ! |
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Sa pensée est un phare et rayonne partout. |
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Dans la foi qu’on lui porte il a sa récompense. |
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Économe, il calcule et règle la dépense, |
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Voulant continuer la lutte jusqu’au bout. |
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Son œil puissant a vu s’agiter une palme, |
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Là-bas, dans l’avenir. Il attend. Il est calme. |
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Il utilise l’heure autant que le canon. |
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La certitude en lui, douce et grave, s’incarne. |
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Paternel, il sourit, car il entend son nom |
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Victorieux chanter sur les bords de la Marne !… |
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