LAURIERS ET FEUILLES D'ÉRABLE |
1912-1922 |
I |
LAURIERS |
LE DRAPEAU |
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Qu’importe son tissu vieux ou neuf, soie ou toile, |
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C’est le suprême signe et l’emblême sacré ! |
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Le soldat dit : « Pour lui, noblement, je mourrai |
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« Car il est mon chemin, mon guide et mon étoile ! |
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« L’âme de mon pays palpite dans sa voile ! |
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« Tout l’esprit de ma race est en ses plis serré ! |
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« Où frémira sa gloire auguste, je serai, |
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« Que le soleil l’éclaire ou que la nuit le voile ! |
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« Il est mon bien, ma foi, ma force et mon amour ! |
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« Malheur à l’aigle impie, ou malheur au vautour |
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« Qui tente d’y marquer sa griffe sacrilège !… |
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« Si je tombe en luttant, ô sublime drapeau, |
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« Que ta triple couleur m’honore et me protège : |
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« Comme je t’ai suivi, suis-moi jusqu’au tombeau ! » |
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