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LOR_1/LOR11
Jean LORRAIN
LE SANG DES DIEUX
1882
I
LÉGENDES DORÉES
LA DOULEUR DU ROI WITLAW
A VICTOR HUGO
LE roi Witlaw le chauve, exarque de Finlande, 12
Est triste ; il a pourtant sur la côte normande 12
Trois cents vaisseaux d'érable, à la poupe d'or pur, 12
Qui le font roi du golfe, et neuf îles d'azur, 12
5 Perles du gouffre amer, étoilent sa couronne. 12
Anolt, Fionie, Helgoland la Saxonne, 10
Lui paient tribut de cuivre et d'étain, les Œlands 12
Avec le port d'Ascren cher aux vieux rois normands 12
Sont sa part de conquête, et les îles Baltique 12
10 Font une aube de gloire à son casque héraldique, 12
Que surplomplesurplombe au cimier l'aigle noir d'Imanus. 12
Il a Mona pour trône et la vieille Aarhus, 12
Dont les bleus horizons sont pleins de campanile 12
Et de mâts frissonnants dans l'espace, est sa ville. 12
15 Debout parmi les flots et bravant leur effort, 12
Vingt colosses de marbre en observent le port, 12
Ressuscitant chacun les héros de la race 12
Dont Witlaw est le fils, et, quand, à la terrasse, 12
Witlaw, roi des Saxons, vient s'accouder, les soirs, 12
20 Au milieu des parfums mourants des encensoirs, 12
Il a pour horizon dans la splendeur du rêve, 12
Vaste échiquier de pierre oublié sur la grève, 12
Aarhus endormie aux pieds des rois géants. 12
Pourtant Witlaw est triste ; assis parmi ses grands, 12
25 Il est là qui se tait, lourd de pourpre et d'hermine 12
Et sa barbe neigeuse inonde sa poitrine 12
Toute blanche ; il soupire, il ne peut oublier 12
Qu'il a quatre-vingts ans et n'a point d'héritier, 12
Que sa race finit à Bertrade la blonde, 12
30 Que Bertrade est mourante et qu'il n'a qu'elle au monde 12
Pour relever le nom ; il songe qu'il est seul, 12
Les doigts noirs des valets lui coudront son linceul 12
Et de son lit de mort il verra, blanc fantôme, 12
Aux mains des fiers vassaux s'en aller son royaume, 12
35 Sa ville, sa couronne, et son nom dans l'oubli 12
S'éteindra, nimbe d'or entre ses doigts pâli, 12
Emportant avec lui la splendide épopée 12
Des aïeux, désormais, la main sur leur épée, 12
Écroulés dans l'oubli du repos éternel. 12
40 Or un soir qu'il songeait, plus triste et solennel 12
Que la veille, affaissé contre la balustrade 12
De la haute terrasse et le nom de Bertrade 12
Aux lèvres, le vieux sire, au fauve et lent rayon 12
Du couchant qui tombait, eut cette vision : 12
45 L'ombre des rois géants, s'allongeant sur la grève, 12
Montait dans la stupeur effrayante du rêve 12
Aux balustres de pierre, où Witlaw, chaque soir, 12
Venait pleurer, et là, formaient un grand pan noir 12
De ténèbre, où soudain dans la clarté des songes 12
50 Un spectre, un être affreux d'horreur et de mensonges, 12
Se dégageait livide, inouï, surhumain, 12
Dieu tenant à la fois du géant et du nain, 12
Géant aux bras noueux, nain grêle au front difforme. 12
Un casque d'or verdâtre, ailé d'or mat, énorme, 12
55 Ceignait sa tempe humide, où couraient des lueurs. 12
Glauque et verte, sa peau moite avait des sueurs 12
Pâles, d'où s'exhalait une acre odeur marine 12
Et des crânes humains jouaient sur sa poitrine 12
En lourds colliers.
Les bras croisés et les yeux clos,
60 D'une voix lente et qui semblait sortir des flots, 12
Le nain prit la parole et dit au roi stupide : 12
« Sigur, fils de Wotan, fils d'Ymer, fils d'Énide, 12
« Fut grand et fort ; son glaive et son casque étaient d'or. 12
« En deux ans il soumit les peuplades d'Arvor 12
65 « Et mourut ; après lui vint Cédric le rigide ; 12
« Son bras était d'acier, et sa barque rapide 12
« Aborda la première au rivage breton. 12
« Les vieux harpeurs gallois ont conservé son nom. 12
« Hastings, qui fut son fils, lui, ramena des rives 12
70 « Des Saxons tout un peuple en larmes de captives, 12
« Si nombreux, que chacun des jarls en avait trois 12
« Pour leur servir à boire et les bâtards du roi 12
« Pullulaient plus serrés que les sables des grèves. 12
« Wilfrid, après mille ans, étonne encoreencore les rêves 13
75 « Des soldats attardés aux nocturnes récits. 12
« Harold, Yniol, Gérain furent grands, ses deux fils 12
« En valaient trente ; Otto derrière ses armées 12
« Traînait, pieds et poings liés, les pâles renommées. 12
« Macumer fut terrible et dur, les rois du Nord 12
80 « Se couchaient à plat ventre en entendant son cor 12
« Appeler la famine et l'effroi dans les landes. 12
« Le grand Kanut emplit à lui seul vingt légendes. 12
« Quand, les soirs de bataille, il passait dans les rangs 12
« Des morts restés debout, ses genoux durs et blancs 12
85 « Luisaient et son cheval avait le poitrail rouge. 12
« Avant Héric le noir, l'Irlande était un bouge. 12
« Héric vint et prenant le barbare aux talons, 12
« Lui rompit la cervelle ; Édryn aux cheveux blonds 12
« Était un gars farouche et terrible aux pucelles. 12
90 « Des femmes se tordaient entre ses mains cruelles. 12
« En dix mois il força vingt villes et viola 12
« Douze filles de rois, dont celle de Bêla, 12
» Roi de Spire, et qui fut depuis duchesse en Flandre. 12
« Comme un bois de sapins au vent froid de décembre, 12
95 « Les harpes de granit des vieux scaldes chrétiens 12
* Se brisaient au seul nom d'Odrus, rois des païens ; 12
« Car le glaive d'Odrus faisait fleurir les plaines, 12
« Toujours humide et frais du sang pur de ses veines, 12
« Et les corbeaux volaient autour de son cimier. 12
100 « Enfin de tout ces rois le fils et le dernier, 12
« Erdors vint, digne encor de ces races hautaines ; 12
« César des monts neigeux et des îles lointaines 12
« Qui nagent dans le ciel et les gouffres amers, 12
« Erdors pour échiquier avait l'azur des mers 12
105 « Et les rois, noirs bergers, entre ses mains dociles, 12
« Sentant son pied posé sur leurs nuques serviles, 12
« Au gré de ses dix doigts bouleversaient l'univers, 13
« Ce fut tout.
Tous ces rois, fils de rois, durs et fiers,
« De leur cimier tragique épouvantant l'histoire, 12
110 « Resplendissent si haut dans l'aurore et la gloire, 12
« Que leur crime à travers les siècles entrevus 12
« A leurs fronts rayonnants fait une aube de plus. 12
« Pourquoi?
C'est qu'à travers l'âpre horreur des mêlées,
« Les meurtres et les cris des vierges violées, 12
115 « Le roi Wiking, fidèle au culte des aïeux, 12
« Ne renia jamais le nom des anciens dieux. 12
« A l'essieu de leur char Odin et ses prêtresses 12
« Attachaient la Victoire avec leurs longues tresses 12
« Et celle qui se plaît aux sublimes efforts 12
120 « Des mâles se heurtant dans l'ombre avec les forts, 12
« La blanche Walkyrie, amante des batailles, 12
« Était là, du sang bleu sorti de leurs entrailles 12
« Faisant pour les combats et les meurtres futurs 12
« Renaître d'autres fils aux membres blancs et durs. 12
125 « La splendeur d'une race est dans la foi gardée 12
« Aux aïeux; mais depuis que le dieu de Judée 12
« A mêlé son sang chrême au sang bleu des Wikings 12
« Dans Witlaw le maudit, honte et remords d'Hastings, 12
« Les dieux ont détourné leur front de notre race. 12
130 « O roi, voilà pourquoi, les soirs, à la terrasse 12
« Du vieux palais, bâti par les vieux rois païens, 12
« Tu viens pleurer dans l'ombre et le dieu des chrétiens 12
« Ne peut rendre, enfermé dans l'or de son ciboire, 12
« Ni la vie aux mourants ni l'éclat à ta gloire ! 12
135 « Tu triomphais… Christus t'avait entre les forts 12
« Sacré roi de la terre et tu bravais les morts, 12
« Quand voilà que la mort, montant du passé sombre, 12
« Prend ta fille à la gorge et la couche dans l'ombre. 12
« Tes parjures, Witlaw, ont filé son linceul. 12
140 « Or toi, père et vieillard, désormais triste et seul, 12
« Moi l'esprit de ta race, envoyé pour maudire, 12
« Par pitié je veux bien, vieillard, encor te dire 12
« Un seul mot… : ton salut.
Retourne aux anciens dieux,
« Abandonne le Christ et son culte odieux ; 12
145 « Comme autrefois Hastings, extermine ses prêtres 12
« Et relève Irmenseul ; le courroux des ancêtres, 12
« Prêt à s'appesantir, est sur ton front maudit. 12
« Adore en moi leur gloire et Bertrade revit, 12
« Adore et, remontant les degrés de l'histoire. 12
150 « Tu fleuris dans ta race et renais dans la gloire. » 12
Et Witlaw face à face englobant le démon, 12
Se signa lentement et lui répondit :
« Non,
« Christus est Dieu, va-t-en ! »
Et la face accablée
Dans ses mains, le vieux roi pleura.
L'ombre étoilée
155 Palpitait sur sa tête et, quand il la leva, 12
La nuit des rois géants, le nain n'étaient plus là : 12
La lune blanchissait la terrasse isolée. 12
Seulement près de lui, calme et de blanc voilée, 12
Moins qu'une ombre, une forme au vague et pur profil 12
Se tenait appuyée à la rampe.
160 Au péril
Le roi fixa les yeux et reconnut Bertrade. 12
Or lui, qui la savait moribonde et malade 12
Dans un cloître éloigné, ne comprit pas d'abord 12
Comment, les bras en croix, sous ses longs cheveu* d'or, 12
165 Bertrade avait quitté l'enclos du cloître austère 12
Et, traversant le mont et le val solitaire, 12
Se trouvait près de lui souriante et debout. 12
« La très sainte Marie et l'Esprit qui sait tout 12
« Vers vous m'ont envoyée en hâte, mon doux père, 12
170 Dit-elle d'une voix si douce, que la terre 12
Frémissait, tant le ciel était dans cette voix, 12
« Car Jésus, qui voit l'ombre au fond du cœur des rois, 12
« Sait pourquoi chaque soir à la haute terrasse 12
« Vous venez vous asseoir pensif. Non, votre race 12
175 « N'est point morte avec vous, car vous avez dit : « Non » 12
« Au Maudit, et Christus a vaincu le démon. 12
« J'ai maintenant aussi mon excuse à vous faire ; 12
« Père, j'ai mérité votre auguste colère 12
« Royale en refusant obstinément l'époux 12
180 « Que vous me destiniez : j'ai vécu loin de vous 12
« A l'heure où, s'affaissant lentement vers la tombe, 12
« L'aigle royal avait besoin de la colombe. 12
« J'ai fui, lâche, évitant le calice de fiel 12
« Pour m' enfermer vivante et ravie en plein ciel 12
185 « Au cloître ; et le fait est, mon père, que les filles 12
« Ne sont pas ce qu'il faut aux anciennes familles : 12
« La femme, esclave et proie, est la part de l'époux. 12
« Mais un fils au regard ferme et clair, au poil roux 12
« Est le digne soutien qui sied aux nobles races. 12
190 « La robe est pour la femme, aux hommes les cuirasses, 12
« Aux rois le sceptre d'or, aux reines le fuseau. » 12
— « Le Seigneur m'a courbé, plié comme un roseau, 12
Pensait le roi Witlaw en écoutant Bertrade. 12
« Comment aurais-je un fils ? je suis vieux et malade. 12
195 « Les nonnes ont tourné la tête à cette enfant. » 12
Et Bertrade sourit dans l'ombre en poursuivant : 12
« Un miracle est possible à tout âge, mon père, 12
« Quand le Seigneur le veut ; une vierge fut mère, 12
« Abraham eut d'Agar un fils à cent dix ans ! » 12
200 Et lui. haussant l'épaule: « Ou j'ai perdu le sens 12
Murmurait le vieux sire, ou cette enfant est folle. » 12
Sans voir, le pauvre roi, qu'une chaude auréole 12
Sur le front de Bertrade errait, cercle de feux. 12
Posant alors sa main pâle entre les cheveux 12
205 Argentés du vieillard, elle dit à voix basse : 12
« Père, reportez-vous dans le nombre et l'espace 12
« Au temps, où votre barbe et vos cils étaient d'or. 12
« Reportez-vous, mon père, aux falaises d'Arvor, 12
« La journée où Witlaw emporta la victoire. 12
210 « Les morts et les chevaux jonchent la grève noire 12
« Et le champ de bataille, où lente vient la nuit, 12
« Se tait ; vainqueurs, vaincus, prisonniers, tout a fui. 12
« Seul, oublié dans l'ombre à travers la déroute, 12
« Un traînard, un blessé, s'agite sur la route. 12
215 « il tire par la bride un cheval et son sang… 12
— « Je le vois, dit Witlaw, la blessure est au flanc 12
« Droit, ouverte…
— « Et son sang s'échappe goutte à goutte
« De la plaie : il s'arrête et se penche, il écoute… 12
« Pas un souffle ; au lointain pas un appel de cor. 12
220 « Partout la grève immense et déserte d'Arvor. 12
« Seulement vers le Sud, sous le ciel bas et terne, 12
« Comme auprès d'un écueil une louche lanterne 12
« De corne, affreux signal des naufrageurs de nuit. 12
« Au pied de la falaise un feu vacille et luit. 12
225 « Le blessé, l'œil tendu sur la flamme incertaine, 12
« Se traîne sur la grève…
Et le roi sans haleine
Interrompit : « Je vois, c'est bâtie en galets, 12
« Une cabane obscure, où sèchent des filets 12
« De pêcheur…
Et, d'un geste interrompant son père,
230 Bertrade dit : « Voyez au fond de la chaumière. 12
« Un homme est étendu sur du varech ; il dort. 12
« Debout à son chevet, levant avec effort 12
« Pour le voir respirer une lampe de cuivre, 12
« Une femme est auprès, son œil pur est comme ivre 12
235 « Et l'on voit dans la nuit palpiter son sein nu. 12
« Elle admire en sueur et pâle l'inconnu. 12
« Cette femme attentive est la femme de l'hôte. 12
« Lui, l'époux, depuis l'aube est voguant sous la côte ; 12
« Car, au lieu de deux corps à nourrir, ils sont trois 12
240 « Dans la hutte, où le serf héberge un fils de rois. 12
« Mais quel souffle brutal a soufflé la lumière ? 12
« La femme avec un cri s'est jetée en arrière… 12
« O honte ! l'inconnu, père, ne dormait pas 12
« Et, saisie, enlacée, étreinte entre ses bras, 12
245 « La femme est là qui tremble, effrayée et farouche. 12
« Près du guerrier assise au rebord de sa couche, 12
« Effroyable baiser, double complicité 12
« Violant la foi jurée et l'hospitalité… 12
« Ce traître envers son hôte et cet homme adultère 12
« Connaissez-vous son nom ?
250 Et, fermant sa paupière
Pour retenir un pleur, Witlaw dit : « Je le sais. » 12
— « Dix-neuf ans sont passés ; la cabane aux filets 12
« Est toujours là debout sur la grève isolée. 12
« Le guerrier est parti, la femme, elle, est restée 12
255 « Avec son repentir ; la faute et le remord 12
« Ont fleuri, le pêcheur, homme probe, en est mort 12
« Et l'enfant calme et rose a grandi, comme un rêve, 12
« Renié par son père, adopté par la grève, 12
« Rarement caressé par la mère aux yeux lourds ; 12
260 « Puis un soir de clémence, après bien des longs jours, 12
« La mort est revenue heurter à l'humble porte, 12
« Dans l'ombre, où l'attendait depuis quinze ans la morte. 12
« Et l'enfant orphelin est resté seul, au soin 12
« De la grève nourrice, allant de loin en loin 12
265 « Voir, perdu comme lui dans l'âpre solitude, 12
« Un vieux moine,un saint homme au cœur pur,au front rude. 12
« L'enfant auprès de lui sculpte des croix de bois 12
« Que le moine va vendre et le fils de nos rois 12
« Vit de la charité d'un prêtre centenaire, 12
270 « Du produit de ses doigts, ignoré de son père 12
« Aujourd'hui sans enfant, comme il est, lui, sans pains. » 12
Et Witlaw, le front moite, ayant joint ses deux mains, 12
Se leva tout debout et dit : « Est-ce possible ? 12
— « Dieu juste prend le cœur des rois hautains pour cible. 12
275 « Or, si grand est le nombre affreux de leur forfait 12
« Que, courbé sous sa main, nul d'entre eux tous ne sait 12
« Quel crime ineffacé de leur vie ils expient… 12
« Tous tombent à genoux alors, tous ils s'écrient : 12
« Mon cœur est innocent ; qu'ai-je donc fait, Seigneur ? 12
280 « Witlaw a dérobé la femme du pécheur. 12
« David au brave Urie a volé Betsabée » 12
Witlaw alors se tut, la tête encor courbée 12
Plus bas que tout à l'heure, atone, épouvanté, 12
Plus blême à cette voix pleine de vérité 12
285 Qu'à l'aspect monstrueux de l'esprit de sa race. 12
L'Aurore se levait sur la blanche terrasse, 12
Éclairant vaguement les rampes d'escaliers. 12
Witlaw alors, levant ses regards humiliés, 12
Vit que Bertrade avait les lèvres violettes 12
290 Et que ses pieds, serrés d'étroites bandelettes, 12
Comme dans l'air errants, ne touchaient pas le sol. 12
Elle semblait dormir immobile en son vol, 12
Comme une feuille d'or qu'un vent léger emporte, 12
Et lui comprit alors que sa fille était morte 12
295 Et s'écria : « Bertrade ! »… Elle avait disparu. 12
A cette heure un courrier entrait dans Aarhu, 12
Annonçant que Bertrade, abbesse au mont Saint-Edme, 12
Avait passé la veille et Witlaw, le jour même, 12
Se rendit à cheval aux falaises d' Arvor, 12
300 Trouva l'enfant sculptant auprès du moine, au bord 12
Des flots et, sur son front ayant mis la couronne 12
De Sigur et d'Hastings, fit en langue saxonne 12
Aux Saxons, en danoise aux Norvégiens, l'aveu 12
De sa faute, du rêve et, devant le ciel bleu 12
305 Ayant fait reconnaître à tous roi de Finlande 12
Son fils Herber, mourut. Ainsi, dit la légende 12
Fut fondé en l'an mil et vingt après le Christ 12
(Gerbert a consigné le fait dans un écrit) 12
L'ère des rois chrétiens, Witlaw, Herber, Étienne, 12
310 Qui furent grands après ceux de l'ère païenne 12
Commencée à Sigur et close au fils d'Erdors. 12
Que le ciel ait leur âme et le tombeau leurs corps. 12
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