| Les Spectres III |
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Les trois spectres sont là qui dardent leurs prunelle ; |
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Je revois le soleil des paradis perdus ! |
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L'espérance sacrée en chantant bat des ailes. |
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Et vous, vers qui montaient mes désirs éperdus, |
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Chères âmes, parlez, je vous ai tant aimées ! |
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Ne me rendrez-vous plus les biens qui me sont dus ? |
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Au nom de cet amour dont vous fûtes charmées, |
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Laissez comme autrefois rayonner vos beaux yeux ; |
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Déroulez sur mon cœur vos tresses parfumées ! |
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Mais tandis que la nuit lugubre étreint les cieux, |
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Debout, se détachant de ces brumes mortelles, |
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Les voici devant moi, blancs et silencieux. |
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Les trois spectres sont là qui dardent leurs prunelles. |
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