PIERROTS II |
(on a des principes.) |
|
Elle disait, de son air vain fondamental : |
12 |
|
« je t'aime pour toi seul ! » — oh ! Là, là, grêle histoire ; |
12 |
|
Oui, comme l'art ! Du calme, ô salaire illusoire |
12 |
|
Du capitaliste l'Idéal ! |
9 |
|
5 |
Elle faisait : « j'attends, me voici, je sais pas… » |
12 |
|
Le regard pris de ces larges candeurs des lunes ; |
12 |
|
— Oh ! Là, là, ce n'est pas peut-être pour des prunes, |
12 |
|
Qu'on a fait ses classes ici-bas ? |
9 |
|
|
Mais voici qu'un beau soir, infortunée à point, |
12 |
10 |
Elle meurt ! — oh ! Là, là ; bon, changement de thème ! |
12 |
|
On sait que tu dois ressusciter le troisième |
12 |
|
Jour, sinon en personne, du moins |
9 |
|
|
Dans l'odeur, les verdures, les eaux des beaux mois ! |
12 |
|
Et tu iras, levant encor bien plus de dupes |
12 |
15 |
Vers le zaïmph de la Joconde, vers la jupe ! |
12 |
|
Il se pourra même que j'en sois. |
9 |
|