XLIX |
AU DESSERT |
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— Mon frère, vous avez sauvé l'ordre. — Mon frère, |
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Vous avez eu raison d'un peuple téméraire. |
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Cette Pologne était pour l'Europe un ennui. |
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— Mon frère, grâce à vous, tout prospère aujourd'hui. |
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— Vous dominez Paris et vous protégez Rome. |
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— J'estime Jellachich. — Mouravief est un homme. |
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— Vous avez Canrobèrt qui vaut mieux que Bugeaud. |
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— Je bois votre Tokay. — Moi votre Clos-Vougeot. |
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— Mon frère, nous étions en querelle naguère, |
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Mais je vous aime. Et moi, je' vous ai fait la guerre |
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Malgré moi. — Vous 'avez battu mes généraux. |
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Vous, fûtes le vainqueur, sire. — Et vous le héros. |
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— Votre génie est— grand. — Moins que votre bravoure. |
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— Mon frère, entendez-vous ces vivats ? Je savoure |
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Ces acclamations qui s'adressent à vous. |
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Le peuple est sous vos pieds. — Il est à vos genoux. |
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C'est mieux. — Il me respecte, oui, mais il vous adore. |
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— Vous avez voulu, sire, et tout à coup l'aurore |
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A reparu ; les lois et la société |
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Revivent ; et cela, sire, n'a rien coûté. — |
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Causerie entre czars et rois, propos de table |
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Qui font rire les morts d'un rire épouvantable. |
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H. H.
décembre.
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