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Oh ! la femme et l'amour ! inventions maudites ! |
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Il n'est de gens heureux que les hermaphrodites ! |
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Que nous dit-on que Dieu doit nous punir un jour ? |
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Le diable, c'est la femme, et l'enfer, c'est l'amour ! |
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O rage ! être jaloux ! surveiller une belle, |
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L'épier, et toujours laisser pendre sur elle |
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L'heure où l'on ne vient pas, mais où l'on peut venir ! |
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Se rider par le front, par le cœur rajeunir ! |
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Compter ses cheveux gris ! faire mille sots rôles ! |
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Voir reluire autour d'elle un tas de jeunes drôles ! |
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N'oser rien accorder, n'oser rien refuser ! |
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Être heureux pour un signe et fou pour un baiser ! |
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Porter les éventails durant les promenades ! |
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La suivre en se cachant entre les colonnades ! |
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Oh ! que l'homme amoureux est un triste animal ! |
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Puis la rupture, hélas ! qui se ressoude mal, |
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Le raccommodement, la querelle, la brouille, |
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Sur l'amour qui vieillit épaississent leur rouille ! |
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Ou, si l'on aime encor, le soir, pour son péché, |
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Mordu de jalousie, errant, effarouché, |
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On va grincer des dents parmi les sérénades ; |
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Ou bien on la conduit, parée, aux pasquinades |
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Pour la faire manger par les regards d'autrui ! |
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Puis les petites voix : — Vous êtes aujourd'hui |
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Bien maussade ! — (On enrage !) — Oh non ! ma souveraine ! |
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— Conduisez-moi ce soir au jardin de la reine ! |
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Et puis un doux sourire, et puis la trahison ! |
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Je n'en veux plus ! adieu l'amour ! j'ai ma raison ! |
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C'est vil ! c'est dégradant ! c'est affreux ! c'est infâme ! |
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Je ne veux de ma vie approcher d'une femme ! |
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