| III |
| X |
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L'homme est faible ; il n'a pas encor trouvé sa loi. |
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Aussi le prêtre dit : — Il lui faut une foi ; |
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Il lui faut un appui qui ne soit pas la terre. |
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— Et, comme, en vérité, l'homme, au bien réfractaire, |
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Se livre, bon, au mal, et, petit, à l'orgueil ; |
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Comme nous sentons, nous, gardiens de votre seuil, |
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Satan dans le meilleur et Titan dans le moindre, |
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On voit de toutes parts les religions poindre. |
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Mais sont-ce les lueurs vagues de l'horizon ? |
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Est-ce Dieu qui se montre à l'humaine raison ? |
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Pourquoi ces visions s'offrent-elles à l'âme, |
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L'une couleur de sang, l'autre couleur de flamme ? |
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Qu'ont-elles de réel ou de faux ? questions ! |
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Et de l'esprit humain les noirs amphictyons, |
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Les douteurs, les Pyrrhons, les Voltaires, les Hobbes, |
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Regardent effarés toutes ces sombres aubes. |
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