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— Tu volais donc mes bœufs. |
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— Tu volais donc mes bœufs. — C'en est fait de ma peau. |
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— Tu n'as pas de turban ? |
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— Tu n'as pas de turban ? — Pas même de chapeau. |
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— Prends celui-ci. |
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— Prends celui-ci. — La mode en cette capitale |
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Est-elle qu'on vous coiffe avant qu'on vous empale ? |
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— Tes habits sont troués. |
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— Tes habits sont troués. — Monseigneur le sultan, |
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C'est vrai. |
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C'est vrai. — Mets ce caftan. |
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C'est vrai. — Mets ce caftan. — Moi ! |
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C'est vrai. — Mets ce caftan. — Moi ! — Toi. Mets ce caftan. |
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Esclaves, approchez. Choisis les trois plus belles. |
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— Moi ! |
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— Moi ! — Je choisis pour toi. Prends ces trois-là. |
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— Moi ! — Je choisis pour toi. Prends ces trois-là. — Lesquelles ? |
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Ces trois astres ! J'ai peur. |
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Ces trois astres ! J'ai peur. — Ces troupeaux sont à toi. |
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— À moi ! |
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— À moi ! — Prends ce collier, présent d'un ancien roi. |
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— Qu'il est lourd ! un collier d'or massif ! Ça m'achève. |
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Ah çà ! je n'y comprends rien du tout. C'est un rêve. |
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À moi ton turban vert, à moi ton caftan bleu ! |
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Et tu me mets-au cou ce collier d'or ! Au lieu |
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De me couper la tête ou de me faire pendre ! |
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Tu me donnes, à moi qui voulais te les prendre, |
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Tes troupeaux, et de plus trois femmes pour moi seul ! |
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