XVII |
À ALPHONSE RABBE |
MORT LE 31 DÉCEMBRE 1829 |
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Hélas ! que fais-tu donc, ô Rabbe, ô mon ami, |
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Sévère historien dans la tombe endormi ! |
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Je l'ai pensé souvent dans mes heures funèbres, |
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Seul près de mon flambeau qui rayait les ténèbres, |
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O noble ami, pareil aux hommes d'autrefois, |
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Il manque parmi nous ta voix, ta forte voix |
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Pleine de l'équité qui gonflait ta poitrine ; |
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Il nous manque ta main qui grave et qui burine, |
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Dans ce siècle où par l'or les sages sont distraits, |
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Où l'idée est servante auprès des intérêts, |
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Temps de fruits avortés et de tiges rompues, |
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D'instincts dénaturés, de raisons corrompues, |
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Où, dans l'esprit humain tout étant dispersé, |
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Le présent au hasard flotte sur le passé ! |
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Si parmi nous ta tête était debout encore, |
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Cette cime où vibrait l'éloquence sonore, |
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Au milieu de nos flots tu serais calme et grand. |
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Tu serais comme un pont posé sur le courant. |
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Tu serais pour chacun la voix haute et sensée |
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Qui fait que tout brouillard s'en va de la pensée, |
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Et que la vérité, qu'en vain nous repoussions, |
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Sort de l'amas confus des sombres visions ! |
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Tu dirais aux partis qu'ils font trop de poussière |
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Autour de la raison pour qu'on la voie entière ; |
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Au peuple, que la loi du travail est sur tous, |
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Et qu'il est assez fort pour n'être pas jaloux ; |
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Au pouvoir, que jamais le pouvoir ne se venge, |
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Et que pour le penseur c'est un spectacle étrange |
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Et triste quand la loi, figure au bras d'airain, |
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Déesse qui ne doit avoir qu'un front serein, |
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Sort à de certains jours de l'urne consulaire |
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L'œil hagard, écumante et folle de colère ! |
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Et ces jeunes esprits, à qui tu souriais, |
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Et que leur âge livre aux rêves inquiets, |
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Tu leur dirais : « Amis, nés pour des temps prospères, |
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» Oh ! n'allez pas errer comme ont erré vos pères ! |
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» Laissez mûrir vos fronts ! gardez-vous, jeunes gens, |
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» Des systèmes dorés aux plumages changeants |
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» Qui dans les carrefours s'en vont faire la roue ! |
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» Et de ce qu'en vos cœurs l'Amérique secoue, |
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» Peuple à peine essayé, nation de hasard, |
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» Sans tige, sans passé, sans histoire et sans art ! |
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» Et de cette sagesse impie, envenimée, |
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» Du cerveau de Voltaire éclose tout armée, |
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» Fille de l'ignorance et de l'orgueil, posant |
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» Les lois des anciens jours sur les mœurs d'à-présent, |
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» Qui refait un chaos partout où fut un monde ; |
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» Qui rudement enfonce, ô démence profonde ! |
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» Le casque étroit de Sparte au front du vieux Paris ; |
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» Qui dans les temps passés, mal lus et mal compris, |
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» Viole effrontément tout sage pour lui faire |
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» Un monstre qui serait la terreur de son père ! |
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» Si bien que les héros antiques tout tremblants |
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» S'en sont voilé la face, et qu'après trois mille ans, |
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» Par ses embrassements réveillé sous la pierre, |
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» Lycurgue qu'elle épouse enfante Robespierre ! » |
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Tu nous dirais à tous : « Ne vous endormez pas ! |
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» Veillez et soyez prêts ! car déjà pas à pas |
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» La main de l'oiseleur dans l'ombre s'est glissée |
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» Partout où chante un nid couvé par la pensée ! |
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» Car les plus nobles cœurs sont vaincus ou sont las ! |
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» Car la Pologne aux fers ne peut plus même, hélas ! |
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» Mordre le pied du czar appuyé sur sa gorge ! |
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» Car on voit chaque jour s'allonger dans la forge |
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» La chaîne que les rois, craignant la Liberté, |
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» Font pour cette géante endormie à côté ! |
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» Ne vous endormez pas ! Travaillez sans relâche ! |
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» Car les grands ont leur œuvre et les petits leur tâche. |
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» Chacun a son ouvrage à faire. Chacun met |
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» Sa pierre à l'édifice encor loin du sommet. — |
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» Qui croit avoir fini pour un roi qu'on dépose |
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» Se trompe. Un roi qui tombe est toujours peu de chose. |
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» Il est plus difficile et c'est un plus grand poids |
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» De relever les mœurs que d'abattre les rois. |
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» Rien chez vous n'est complet. La ruine ou l'ébauche. |
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» L'épi n'est pas formé que votre main le fauche ! |
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» Vous êtes encombrés de plans toujours rêvés |
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» Et jamais accomplis. Hommes, vous ne savez, |
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» Tant vous connaissez peu ce qui convient aux âmes, |
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» Que faire des enfants ni que faire des femmes ! |
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» Où donc en êtes-vous ? Vous vous applaudissez |
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» Pour quelques blocs de lois au hasard entassés! |
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» Ah ! l'heure du repos pour aucun n'est venue. |
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» Travaillez ! Vous cherchez une chose inconnue ; — |
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» Vous n'avez pas de foi, vous n'avez pas d'amour ; |
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» Rien chez vous n'est encore éclairé du vrai jour! |
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» Crépuscule et brouillards que vos plus clairs systèmes ! |
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» Dans vos lois, dans vos mœurs, et dans vos esprits mêmes, |
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» Partout l'aube blanchâtre ou le couchant vermeil ! |
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» Nulle part le midi ! nulle part le soleil ! » |
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Tu parlerais ainsi dans des livres austères, |
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Comme parlaient jadis les anciens solitaires, |
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Comme parlent tous ceux devant qui l'on se tait, |
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Et l'on t'écouterait comme on les écoutait. |
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Et l'on viendrait vers toi dans ce siècle plein d'ombre |
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Où, chacun se heurtant aux obstacles sans' nombre — |
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Que faute de lumière on tâte avec la main, |
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Le conseil manque à l'âme et le guide au chemin ! |
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Hélas ! à chaque instant des souffles de tempêtes |
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Amassent plus de brume et d'ombre sur nos .têtes. |
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De moment en moment l'avenir s'assombrit. |
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Dans le calme du cœur, dans la paix de l'esprit, |
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Je t'adressais ces vers où mon âme sereine |
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N'a laissé sur ta pierre écumer nulle haine, |
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A toi qui dors couché dans le tombeau profond, |
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A toi qui ne sais plus ce que les hommes font ! |
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Je t'adressais ces vers pleins de tristes présages. |
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Car c'est bien follement que nous nous croyions sages ! |
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Le combat furieux recommence à gronder |
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Entre le droit de croître et le droit d'émonder ; |
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La bataille où les lois attaquent les idées |
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Se mêle de nouveau sur des mers mal sondées ; |
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Chacun se sent troublé comme l'eau sous le vent ; |
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Et moi-même, à cette heure, à mon foyer rêvant, |
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Voilà, depuis cinq ans qu'on oubliait Procuste, |
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Que j'entends aboyer au seuil du drame auguste |
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La censure à l'haleine immonde, aux ongles noirs, |
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Cette chienne au front bas qui suit tous les pouvoirs, |
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Vile, et mâchant toujours dans sa gueule souillée, |
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O muse ! quelque pan de ta robe étoilée ! |
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Hélas ! que fais-tu donc, ô Rabbe, ô mon ami, |
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Sévère historien dans la tombe endormi ? |
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14 septembre 1835.
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