VII |
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O Dieu ! si vous avez la France sous vos ailes, |
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Ne souffrez pas, Seigneur, ces luttes éternelles ; |
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Ces trônes qu'on élève et qu'on brise en courant ; |
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Ces tristes libertés qu'on donne et qu'on reprend ; |
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Ce noir torrent de lois, de passions, d'idées, |
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Qui répand sur les mœurs ses vagues débordées ; |
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Ces tribuns opposant, lorsqu'on les réunit, |
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Une charte de plâtre aux abus de granit ; |
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Ces flux et ces reflux de l'onde contre l'onde ; |
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Cette guerre, toujours plus sombre et plus profonde, |
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Des partis au pouvoir, du pouvoir aux partis ; |
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L'aversion des grands qui ronge les petits ; |
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Et toutes ces rumeurs, ces chocs, ces cris sans nombre, |
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Ces systèmes affreux échafaudés dans l'ombre, |
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Qui font que le tumulte et la haine et le bruit |
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Emplissent les discours, et qu'on entend la nuit, |
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A l'heure où le sommeil veut des moments tranquilles, |
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Les lourds canons rouler sur le pavé des villes ! |
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30 août 1832.
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