I |
A GUERNESEY |
XI |
FENÊTRES OUVERTES |
LE MATIN. — EN DORMANT |
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J'entends des voix. Lueurs à travers ma paupière. |
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Une cloche est en branle à l'église Saint-Pierre . |
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Cris des baigneurs. Plus près ! plus loin ! non, par ici ! |
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Non, par là ! Les oiseaux gazouillent, Jeanne aussi. |
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Georges l'appelle. Chant des coqs. Une truelle |
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Racle un toit. Des chevaux passent dans la ruelle. |
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Grincement d'une faulx qui coupe le gazon. |
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Chocs. Rumeurs. Des couvreurs marchent sur la maison. |
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Bruits du port. Sifflement des machines chauffées. |
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Musique militaire arrivant par bouffées. |
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Brouhaha sur le quai. Voix françaises. Merci. |
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Bonjour. Adieu. Sans doute il est tard, car voici |
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Que vient tout près de moi chanter mon rouge-gorge. |
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Vacarme de marteaux lointains dans une forge. |
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L'eau clapote. On entend haleter un steamer. |
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Une mouche entre. Souffle immense de la mer. |
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