I |
LA VIE EXTÉRIEURE |
LES LOIS — LES CULTES — LES FORMES |
LES CULTES |
LES VERGES |
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L’enfant qui ne sait rien sait le vrai mieux que nous, |
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Et dans l’étonnement craintif de ses yeux doux, |
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On voit trop qu’il comprend déjà, comme les bêtes. |
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Combien nos cœurs sont durs et nos lois déshonnêtes. |
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Il pense, il cherche, il erre… Allons, verges en main ! |
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Et tape sur ton fils : il comprendra demain. |
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Va ! Ta force est un droit, et ta rage est auguste. |
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L’enfant vaut mieux que toi ? N’importe ! Au nom du juste ! |
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N’es-tu pas le devoir, la règle, la vertu, |
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Et ton bras n’est-il pas le plus fort ? Que crains-tu ? |
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S’il défendait sa chair, ce torturé qui t’aime, |
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Les passants indignés crieraient à l’anathème. |
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Sus ! Frappe et frappe, afin qu’il apprenne par toi |
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La honte d’être un homme et l’horreur de la loi ! |
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