V |
A LA MEMOIRE DE SAMAIN |
XLV |
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Deux papillons faisaient l'amour sur une rose. |
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Voyant venir notre ombre ils s'enfuirent soudain |
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De la fleur, où leur couple aérien se pose |
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Quand il descend du ciel de mai dans le jardin. |
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Un moment tu suivis des yeux leur vol qui danse, |
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Puis sur mon coeur cachant ton front vite abattu |
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Et mêlant de soupirs ta tendre confidence : |
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« Que n'avons-nous comme eux des ailes ! « me dis-tu. |
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