|
Dans ces murs où l'écho répète les hoquets |
12 |
|
De son oncle Jérôme, au milieu des laquais |
12 |
|
Qui lui disent encor : « sire, » le Bonaparte, |
12 |
|
Par instants, fixe un œil abruti sur la carte. |
12 |
5 |
Il voit les prussiens avancer sur Paris ; |
12 |
|
Il ricane. Un exprès annonce qu'on a pris |
12 |
|
Un village et brûlé dix maisons ; il jubile. |
12 |
|
Laid, vomissant sa joie avec un flot de bile, |
12 |
|
Il dit : « tant mieux ! Ce peuple était trop arrogant. » |
12 |
10 |
Chaque plaie à ton sein fait rire ce brigand, |
12 |
|
Mère adorée. Il veut se laver de sa honte |
12 |
|
Dans ton sang. Chaque jour, ce lâche fait le compte |
12 |
|
De tes blessures : « tiens ! Encore celle là, |
12 |
|
Et je vais revêtir mon habit de gala, |
12 |
|
Et je te châtîrai, France maudite ! » |
|
15 |
Et je te châtîrai, France maudite ! » Ô dogue |
|
|
Édenté ! Corps pourri qui n'es plus qu'une drogue, |
12 |
|
Tu crois donc revenir avec tes prussiens ? |
12 |
|
Ne le souhaite pas. Si jamais tu reviens, |
12 |
|
Tu reviendras ainsi que Tropmann : la moustache |
12 |
20 |
Rasée, un bonnet vert sur la tête, à l'attache, |
12 |
|
Et Toulon t'ouvrira, pour passer tes hivers, |
12 |
|
Le cabanon de Joze ou bien de Lathauwers ! |
12 |