LES ÉTOILES FILANTES |
La Mort de Rose |
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Rose est morte ! La fleur de sa lèvre est fanée. |
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Oh ! le cortège en cette allée où les lilas, |
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Témoins de notre amour au printemps de l’année. |
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Penchaient sur son cercueil leur front lourd de verglas ! |
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Rose est morte ! Ses yeux ont éteint leurs éclats : |
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Nul astre désormais guide ma destinée. |
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Seule en le grand désert mon âme abandonnée |
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Entend sonner l’adieu funèbre de son glas. |
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Rose est morte ! Le glas vibre en ma souvenance ; |
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Les larmes de l’airain tombent dans le silence |
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Effrayant qui remplit la morne paix du soir. |
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Sonne ! ô glas, pour scander les plaintes de ma lyre ! |
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Sanglot de bronze, ô glas qu’évoqué mon délire, |
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Tu peux gémir, car dans mon cœur est mort l’espoir ! |
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