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De tes longs cils de jais que ta main blanche essuie, |
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Comme des gouttes d'eau d'un arbre après la pluie, |
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Ou comme la rosée, au point du jour, des fleurs |
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Qu'un pied inattentif froisse, j'ai vu des pleurs |
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Tomber et ruisseler en perles sur ta joue : |
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En vain de la gaîté l'éclair à présent joue |
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Dans tes yeux bruns ; en vain ta bouche me sourit ; |
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D'inquiètes terreurs agitent mon esprit. |
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Qu'avais-tu, Maria, toi, rieuse et folâtre, |
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Toi, de plaisirs bruyants et de danse idolâtre, |
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Le soir, quand le soleil incline à l'horizon, |
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La première à fouler l'émail vert du gazon, |
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La première à poursuivre en sa rapide course |
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La demoiselle bleue aux bords frais de la source, |
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A chanter des chansons, à reprendre un refrain ? |
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Toi qui n'as jamais su ce qu'était un chagrin, |
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A l'écart tu pleurais. Réponds-moi, quel orage |
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Avait terni l'éclat de ton ciel sans nuage ? |
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Ton passereau chéri bat de l'aile, joyeux, |
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Les barreaux de sa cage, et sur son lit soyeux |
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Ton jeune épagneul dort, tout va bien, et tes roses |
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Répandent leurs parfums, heureusement écloses. |
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Qu'avais-tu donc, enfant ? quel malheur imprévu |
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Te faisait triste ? — Hier je ne t'avais pas vu. |
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