Métrique en Ligne
FER_1/FER36
Albert FERLAND
MÉLODIES POÉTIQUES
1893
D'ICI DE LÀ
L'AUBE D'UNE FEMME
RÉPONSE À UN ENVOI GRACIEUX
À MISS E. EHRTONE (France)
Que je fus ébloui quand « l'Aube d'une Femme » 12
Déployant jusqu'à moi son pur rayonnement, 12
Vint délecter mes yeux et remplir ma jeune âme 12
D'un doux et long ravissement ! 8
5 Comme une aurore égaie en venant leur sourire, 12
La brune enfant des prés et l'oiselet des cieux, 12
Elle fait gazouiller les cordes de ma lyre, 12
Déride mon front soucieux. 8
Je ne puis me lasser, tant son charme captive, 12
10 De contempler l'éclat de ses vives splendeurs !… 12
Ah ! je suis peu surpris qu'en France et sur ma rive 12
Nombreux soient ses admirateurs !… 8
Si cette aube précède, ainsi que je l'espère, 12
Ô Muse, ornée au front du poétique sceau, 12
15 Un jour aussi brillant qu'elle est sereine et claire, 12
Oh ! combien ce jour sera beau ! 8
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