Deuxième Partie |
(1870-1871) |
Sur la Place publique |
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LES CITOYENS |
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Nul message ne vient ! sur le bronze qui pleure, |
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Le temps a mesuré vingt fois l'heure qui fuit, |
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Et nul message encore ! et toujours sonne l'heure, (1)
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Que plus sombre l'autre heure suit ! |
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Que font-ils, nos héros ? Qui pourra nous le dire ? |
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Mènes-tu ce qui reste à l'immolation ? |
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As-tu sacrifié la Patrie à l'Empire, |
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O Tibère — Napoléon ? |
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Pleure ! pleure tes fils ! ô France bien-aimée ! |
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Aux innombrables loups il livra tes lions ! |
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O désespoir ! O deuil ! O malheureuse armée, |
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Couchée en de rouges sillons ! |
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. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . |
Paris,
11 Août 1870.
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